Il y a des choses avec lesquelles je suis d’accord. Et que parfois j’enfreins.
C’est un billet bien intime que j’écris la …
J’ai honte … J’y repense sans arrêt et je pleure. Mon petit garçon qui ne demande rien et qui subit.
C’est la réalité. Il a toujours été un enfant sage et obéissant. L’enfant rêvé pour une jeune mère inexpérimentée.
Et puis petit deux est né. Et petit trois a suivi. Mon petit grand a toujours besoin d’affection et de sa maman , mais la réalité c’est que mon temps est accaparé par les deux derniers et que mes nerfs et ma santé ( fragilisé par les grossesses consécutives) sont mis à dures épreuves. Alors il a commencé à se rebeller , se mettre en danger , se renfermer et dire NON , à pleurer pour « rien ». Et puis les claques ont commencé à s’installer chez nous. Dans notre maison que nous souhaitions si chaleureuse et douce.
Là commence les larmes … La violence des mots …. Peut être mon regard de maman accentue les faits. Mais de son point de vue à lui, j’imagine son petit cœur blessé.
Parce que LUI a 3 ans, parce que LUI est intelligent , parce que LUI est si patient , il se doit d’être l’ainé , le grand frère modèle. LUI qui n’a rien demandé de tout ça.
Alors quand je vois cette vidéo je pleure. Mon cœur se brise. Parce qu’il faut l’avouer , c’est bien plus courant qu’on ne veut le dire. Que dans la plupart des foyers ça existe. Qu’on les considère comme des petits adultes alors que ce ne sont que des « éponges à émotions ».
Que depuis que je suis allé trop loin je veux me battre pour lui. Parce qu’il n’a rien demandé. Et que tout les soirs quand il s’endort je pleure et je lui demande pardon. Pardon d’avoir un jour brisé sa confiance.
Je voudrais à mon tour passer le message. Tout en sachant qu’il fera du mal aux autres mamans ,qui se sont un jour, laissé déborder par leurs émotions.
Pardon pour ce billet brouillon et jeté comme je le ressent sur le moment. Ne soyez pas trop sévères avec les mamans comme moi qui font leur maximum et qui parfois dérapent. Mais ne soyez pas indulgents non plus avec vos propres actes … Ils ont bien plus de poids qu’on ne pourrait le penser.
L’éducation positive n’est pas juste un concept pour les bobos et les marginaux. C’est vraiment important pour nos enfants. Parfois il faut juste se mettre à leur hauteur et cesser de penser à nous.
J’espère que ce billet m’aidera à avancer. Et à me rappeler à chaque fois que je suis en colère , pourquoi je ne craquerai plus.
7 comments
je trouve tes mots justes, tu reviens sur ton expérience et tu apprends aussi de tes erreurs. c’est un gros travail que tu démarres pour toi et tes enfants et ce texte montre que tu veux que les choses changes, que tu en a pris conscience pour eux, pour votre bien être et je te souhaite sincèrement de tenir bon et de trouver des solutions pour désamorcer les moments difficiles à gérer.
Ton article me touche d’autant plus que ma soeur est dans cette situation aussi et je cherche le moyen de lui faire prendre conscience de ses gestes envers ses enfants, mes neveux, c’est difficile, mais je pense que la clé c’est la communication et l’échange.
J’ai vécu un peu la meme, mon fils comme le tien à 3 ans et comme toi n a pas demandé à avoir un petit frère qui accapare tout mon temps… Et comme toi ca m est arrivé, rarement mais cela m’est quand meme arrivé, un excé, un ras le bol, arrivant comme une furie dans sa chambre pour lui brailler dessus.. chose qui ne sert à rien d’ailleurs mais bon sur le coup tu crois que ca te soulage. Bon maintenant quand j’en ai marre, je sors dehors.. parce que comme toi je n’ai pas aimé ce moment, je n’ai pas aimé ma colère. Mais ton billet est « rassurant » dans le sens ou finalement on est pas infaillible, ca ne nous arrive pas qu’à nous… Mais comme toi si je peux éviter autant que possible je préfère..
Ca n’a pas dû être facile d’écrire ce billet, surtout quand tu sais que ton blog est lu et qu’il peut « heurter » certaines personnes..
Tu dis : « J’espère que ce billet m’aidera à avancer. Et à me rappeler à chaque fois que je suis en colère , pourquoi je ne craquerai plus. » Tu es dans la bonne direction en tout cas, car « t’autoriser » à écrire ce billet, c’est ouvrir une porte vers une autre manière de se comporter. On dit que l’écriture est notre miroir et que parfois, il suffit de poser les mots pour pouvoir traverser ce miroir ..
si tu es consciente tu y arriveras je ne tape plus et hier au lieu d’hurler sur le caprice de ma fille j’ai discuter et j’en étais fiere et elle c calmé direct !!!
Oui en fait la colère ne résout rien. Mais parfois les nerfs sont trop à vifs et la douceur devient un défi !
Tu n’es pas la seule, moi aussi je claque les fesses et plus rarement (mais c’est arrivé 🙁 ) mets des gilfes. Je n’en suis pas fière, c’est toujours fait sur une implusion de fatigue, d’énervement général, jamais prémédité mais le mal est fait quand même. Moi aussi je lui demande pardon et moi aussi je pleure en regrettant amèrement mon geste. « On ne tape pas sa maman ! » que je lui dis… Bah tiens, faites ce que je dis mais pas ce que je fais…
Bonjour,
Ne parvenant à vous adresser directement un mail (ils me reviennent à chaque fois), j’espère que mon message passera par cette autre voie.
Une première information relative à la parentalité positive, connaissez-vous le magazine « Peps »? C’est justement celui de la parentalité positive. Il n’y a pour l’instant que 3 numéros. C’est vraiment très intéressant, sans pub, avec des sujets passionnants.
Concernant votre autre sujet sur les pleurs, j’ai particulièrement apprécié votre propos. C’est un point de vue si rare…
il se trouve que j’interviens sur le sujet en formation continue et dans le cadre de conférences depuis plusieurs années. Tout est sur mon site fpepea.fr
Dernière lecture à vous recommander qui va dans le sens de votre prose, « Pleurs et colères » de Aletha Solter et « Le principe du continuum – à la recherche du bonheur perdu » de Jean Liedloff. A lire absolument