Un des premiers challenge que rencontrent les parents (après les nuits complètes et l’apprentissage de la marche) c’est la propreté. Et il faut l’avouer : on se met une vraie pression pour que nos enfants soient propres le plus tôt possible. Souvent c’est la rentrée en maternelle qui rythme cet apprentissage. Je me souviens encore de mes copines qui flippaient 3 semaines avant la rentrée car leur enfant utilisait encore des couches. La pression !!! Heureusement, le déclic se fait presque automatiquement en rentrant à l’école, l’enfant se sent pousser des ailes de grand et hop : fini le pipi sauvage. pipi au lit
Pour mon fils ainé je n’ai pas eu le cas, j’ai décidé de le mettre à l’école vers 4 ans et demi. Il a donc pu user de ses « droits de couches » (on va appeler ça comme ça) avec un petit sursis. La seule pression que j’avais, c’était finalement l’entourage qui râlait un peu que je ne presse pas mon fils. Mais je sentais bien qu’il n’était pas pressé, donc bon… l’été avant la rentrée je l’ai mis nu dans le jardin la journée, il a passé quelques journées chez Mamie, en quelques jours c’était bouclé !
On se colle la pression pour que nos enfants ne portent plus de couches très tôt.
Et les nuits ? Les fuites nocturnes sont forcément plus compliquées à éradiquer, et parfois… un problème persistant s’installe : bonjour l’énurésie ! Et les années passant… on peut vite s’inquiéter et se demander comment gérer le problème.
Mais avant tout parlons chiffres pour se rassurer un peu :
80% des enfants font encore pipi au lit à 3 ans
Plus de 10% des 5-10 ans ont encore des accidents nocturnes
Le pipi au lit touche 3 fois plus les garçons
500 000 enfants et adolescents font régulièrement pipi au lit la nuit
Avant 5 ans, un enfant n’est généralement pas assez mature pour contrôler son énurésie. Pas d’inquiétude donc !
Après 5 ans on peut qualifier d’énurésie primaire un enfant qui a régulièrement des fuites pour des raisons génétiques, physiologiques, des problèmes de sommeil, une infection, etc.
Au delà il est temps de faire appel à un professionnel de la santé pour régler le problème en douceur. Personnellement je touche du bois, chez nous le pipi au lit reste de l’ordre de l’accident ultra ultra rare ! Mais nous sommes passés par une phase pas franchement rigolote où les enfants ont réagit avec quelques fuites nocturnes.
Il y a quelques années nous avons vécu l’explosion de notre cocon familial. Si les enfants ont « plutôt bien » géré la situation (je les ai trouvé extraordinairement résiliants), les pipis au lit ont fait surface pendant quelques jours.
Un indice qui m’a évidemment alerté sur le fait que je devais absolument faire attention à leur équilibre et respecter le plus possible leurs routines quotidiennes. J’ai tout fait pour ne rien changer sur leur quotidien : même rythme, même maison, mêmes horaires et une présence beaucoup plus soutenue, ponctuée de petites attentions comme :
- Inviter des copains pour le goûter
- Prendre le temps de cuisiner pour eux
- Instaurer une routine d’histoires avec eux le soir
- Moment seul avec chacun d’eux
- Etc
Evidemment sur cette période j’ai installé des alaises et ressorti quelques couches que j’avais en stock. Mais tous les enfants n’acceptent pas d’en reporter.
DryNites m’a contacté il y a quelques temps pour m’exprimer sur les difficultés liées à l’énurésie. J’ai accepté, c’est un sujet qui m’a moi-même touché plus jeune. J’ai porté des couches très longtemps la nuit. Je me souviens que mes rêves étaient tellement réels que j’avais l’impression de descendre aux WC et… Oups !
Pourquoi mon enfant fait-il encore pipi au lit ?
Angoisses, immaturité ? Il y a milles raisons qui peuvent expliquer l’énurésie tardive chez les enfants. Chez moi les choses se sont régulées naturellement en grandissant. Mais évidemment je n’avais pas forcément envie d’aller dormir chez des copines, c’était totalement tabou et honteux.
C’est hyper important d’accompagner son enfant, que ce soit pour l’énurésie ponctuelle ou tardive. Faire attention de ne pas passer à côté d’une information importante et respecter la dignité de l’enfant.
Le choix du sous-vêtement adapté y fait beaucoup. Je me souviens que ma mère m’achetait des culottes jetables, cela faisait moins « couches ». Quoiqu’il en soit, il existe des produits pratiques et kidsfriendly qui passeront mieux chez certains enfants réticents.
Drynites est spécialistes dans le sous-vêtement jetable de nuit. Fins (et silencieux), élastiques, hyper absorbants et avec des licences qui rendent l’adoption de cette « fausse » couche plus simple : c’est un allié de taille. Rien de pire que couche épaisse qui gêne la nuit !
Pour les plus grands (pré-ado) qui refusent de porter un sous-vêtement jetable (et on peut les comprendre…), ou qui ont des fuites occasionnelles : il existe des alaises jetables qui tiennent bien en place grâce à des bandes adhésives. Une bonne alternative !
Une bonne idée aussi (téléchargeable sur le site DryNites), c’est le calendrier pipi au lit ! Psychologiquement, pouvoir cocher les nuits où il n’a pas eu de fuite, peu aider l’enfant à évoluer un peu plus vite. Le site est d’ailleurs rempli de conseils, de témoignages, d’infos et d’astuces que je vous conseille de lire.
C’est assez drôle de se replonger dans ce sujet, la période des couches me parait bien lointaine maintenant. Et ça m’a permis de me souvenir de mes petites difficultés que j’avais totalement occulté avec les années.
Et vous ? Rencontrez-vous ce problème ? Comment le gérez-vous ?
*article partenaire